Le
protagoniste, de retour d'Amérique, est à Paris, dans l'île
Saint-Louis, où il se met à s'occuper d'un vieil arménien : cet aspect
humaniste de ce roman de 1986 (donc écrit à la fin de la vie de
l'auteur) nous surprend un peu par rapport à d'autres romans lus de
Henri Thomas, mais nous plaît beaucoup. Il y a aussi une société plus ou
moins secrète d'individus ayant joué des rôles peu reluisants pendant
la guerre donnant un air modianesque au roman, et un manuscrit de
Rimbaud rendant fou les personnages et l'écriture dans la dernière
partie du livre. C'est donc un roman surprenant et déconcertant.
Thomas, Henri - Une saison volée - nrf Gallimard
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire