lundi 15 janvier 2024

La parole qui me porte

Un beau volume de la collection Poésie-Gallimard pour découvrir l’art poétique de Paul Valet (1905-1987), poète musicien peintre médecin et résistant insoumis ayant perdu sa famille à Auschwitz.
Le distique est la forme privilégiée dans les textes composant ce volume, il implique une lecture lente et attentive pour découvrir que / La clef de voûte d’un poème / Est un mot prisonnier.
Les duos de vers, qui parfois s’allongent ou se raccourcissent, prennent par moment l’allure de notations psychologiques ou d’aphorismes philosophiques, mais n’oublient pas que / Les paroles essentielles / Sont distraites, et qu’infaillibles, elles sont oiseaux migrateurs.
Pour en savoir plus, on peut consulter les pages consacrées à Paul Valet sur les sites Poesibao, Remue.net ou le Tiers-Livre de François Bon.
À noter que dans la préface de ce livre par Sophie Nauleau, le lieu de naissance de Paul Valet est situé à Lodz en Pologne, alors que sur Wikipédia et sur les sites nommés ci-dessus, il est indiqué qu’il est né à Moscou. Le texte du poète indique : / Je reviens à moi / Savoir d’où je viens. CQFD.

Valet, Paul - La parole qui me porte - Poésie/Gallimard 2020



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire