"Comme
le bonheur tient à peu de choses ! Le son d'une cornemuse... Sans la
musique, la vie serait une erreur."
et un peu plus loin :
"Nous avons aboli le monde vrai : quel monde restait-il ? Peut-être
celui de l' apparence ?... Mais non ! En même temps que le monde vrai,
nous avons aussi aboli le monde des apparences !"
Certes, on ne le suit pas quand il évoque Dante comme "l'hyène qui
versifie sur les tombes" ou George Sand comme "la vache laitière des
lettres" mais on avoue que son humour ravageur nous revigore.
Pour ceux qui savent lire, à lire et relire en ayant en tête la
définition du mot ironie, et en se souvenant du sous-titre du livre :
"Comment philosopher à coups de marteau"...
Nietzsche, Friedrich - Crépuscule des idoles - Folio Essais 1988
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