La
structure narrative complexe du roman surprend le lecteur à la moitié
du livre. Mais surtout, le récit, qui pratique la mise en abyme permet à
l'écrivain, dans un roman d'analyse probablement sous l'influence de
Henry James, d'interroger de manière dense sa judéité, mais aussi sa
masculinité, et de façon plus ample les chocs de culture, de
générations, de sexe.
C'est admirable d'intelligence et d'humanité et constitue probablement
l'un des meilleurs romans de Philip Roth.
Roth, Philip - La contrevie 1986 - Folio Gallimard
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