Ça
n'est pas la première anthologie de la collection Poésie/Gallimard, on
se souvient entre autres de la déjà ancienne Anthologie de la poésie
grecque contemporaine ou du plus récent volume Les poètes dans la ville.
L'inconvénient de ce genre de livre est d'avoir l'impression de picorer
de manière superficielle. L'intérêt est d'y découvrir tout un univers
récent, ici celui de la poésie britannique des vingt premières années du
XXIème siècle. Cette sorte de plaisir de lecture qui donne envie
d'approfondir doit avoir des points communs avec celui du parcours d'un
dictionnaire...
On ne peut que désigner les poèmes ayant retenu notre attention lors de
cette première lecture, ça ne sera pas les mêmes à la suivante : par
exemple aujourd'hui les textes de Ursula Askham Fanthorpe, ceux de Ruth
Fainlight, de Anne Stevenson, de Peter Reading, Douglas Dunn et bien
d'autres. Chacun reconnaîtra les siens.
Cet ensemble de textes fait élégamment découvrir une poésie souvent
narrative, la plupart du temps accessible à tous et prenant en compte
l'air du temps : le féminisme, l'écologie, les limites du langage.
Ce volume est le fruit du travail de la traductrice Marine De Clerq, il
est présenté en édition bilingue.
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